Au début des années 2000, alors jeunes doctorants, nous avons eu le privilège de faire nos premières armes sur le terrain paestan, dans le cadre d’un programme franco-italien, bénéficiant de la libéralité et de la générosité de Marina Cipriani. Cette dernière a toujours suivi avec attention et bienveillance notre travail, qui continue de nous occuper après deux décennies. Entretemps, chacun de nous a suivi son chemin et privilégié des axes de recherche propres, comme le montrent les différentes contributions rassemblées ici. Mais, par-delà la diversité des thèmes et des approches, ces brèves études sont liées par l’expérience commune de ces années paestanes: selon le mot de Flaubert, repris par R. Bianchi Bandinelli2, “les perles ne font pas le collier; c’est le fil”. Qu’il nous soit permis d’offrir à une grande dame de l’archéologie paestane ce modeste collier, composé d’un dessin de Pierre-Adrien Pâris, de maquettes de tombes en liège, de pages des carnets de fouilles de G. Barattucci et des pesons découverts aux abords de l’édifice 18 du sanctuaire méridional.