Zao Wou-Ki, un Tao de la peinture ? - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Critique : revue générale des publications françaises et étrangères Année : 2011

Zao Wou-Ki, un Tao de la peinture ?

Résumé

Résumé : Né à Pékin en 1921, c’est à travers des reproductions que Zao Wou-Ki découvre la peinture européenne. Arrivé à Paris en 1948, il passe ses journées entières devant les œuvres de ceux qui deviendront ses maîtres : Cézanne, Picasso, Matisse, Modigliani, Renoir, Rouault, mais aussi Cimabue, Rembrandt, La Tour, Vermeer, Courbet, Corot... Des encres brunes de la calligraphie au choc de la couleur et de la matière, sa création en sera profondément infléchie. Dès lors, Zao Wou-Ki n’aura de cesse de jeter des ponts entre Orient et Occident. Il se souviendra des préceptes de Lao Tseu : « Grand génie mûrit tard / Grande musique peu de notes / Grande peinture sans image » : en Chine, le peintre se doit de révéler sans représenter les sens cachés de l’univers, là où la peinture occidentale, elle, se fonde sur l'imitation de la nature. À bientôt quatre-vingt-dix ans, la créativité de Zao Wou-Ki demeure intacte, insatiable, infinie, comme ancrée dans l’étymologie chinoise de son prénom « Wou-Ki qui signifie « l’illimité ». En témoigne sa récente réalisation de vitraux du Prieuré de Saint-Cosme. L’entretien qui suit a été réalisé en présence de l’artiste, accompagné de sa femme Françoise Marquet, ainsi que de son assistant, Yann Hendgen.
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Dates et versions

hal-03736908 , version 1 (22-07-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03736908 , version 1

Citer

Irène Irena Salas. Zao Wou-Ki, un Tao de la peinture ?. Critique : revue générale des publications françaises et étrangères, 2011, n° 766, p. 205-218. ⟨hal-03736908⟩

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