The impact of C-tactile low-threshold mechanoreceptors on affective touch and social interactions in mice
Résumé
Affective touch is necessary for proper neurodevelopment and sociability. However, it remains unclear how the neurons innervating the skin detect affective and social behaviors. The C low-threshold mechanoreceptors (C-LTMRs), a specific population of somatosensory neurons in mice, appear particularly well suited, physiologically and anatomically, to perceive affective and social touch. However, their contribution to sociability has not been resolved yet. Our observations revealed that C-LTMR functional deficiency induced social isolation and reduced tactile interactions in adulthood. Conversely, transient increase in C-LTMR excitability in adults, using chemogenetics, was rewarding, promoted touch-seeking behaviors, and had prosocial influences on group dynamics. This work provides the first empirical evidence that specific peripheral inputs alone can drive complex social behaviors. It demonstrates the existence of a specialized neuronal circuit, originating in the skin, wired to promote interactions with other individuals.
Le toucher affectif est nécessaire au bon développement neurologique et à la sociabilité. Cependant, la manière dont les neurones innervant la peau détectent les comportements affectifs et sociaux n'est toujours pas claire. Les mécanorécepteurs à bas seuil C (C-LTMRs), une population spécifique de neurones somatosensoriels chez la souris, semblent particulièrement bien adaptés, physiologiquement et anatomiquement, pour percevoir le toucher affectif et social. Cependant, leur contribution à la sociabilité n'a pas encore été résolue. Nos observations ont révélé que la déficience fonctionnelle des C-LTMR induit un isolement social et une réduction des interactions tactiles à l'âge adulte. À l'inverse, une augmentation transitoire de l'excitabilité du C-LTMR chez les adultes, en utilisant la chimiogénétique, était gratifiante, favorisait les comportements de recherche du toucher et avait des influences prosociales sur la dynamique de groupe. Ce travail fournit la première preuve empirique que des entrées périphériques spécifiques peuvent à elles seules conduire à des comportements sociaux complexes. Ils démontrent l'existence d'un circuit neuronal spécialisé, provenant de la peau, conçu pour favoriser les interactions avec d'autres individus.
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