Venise, ville morte ou “capitale du XIXe siècle” ? Regards vénitiens sur la disparition de la culture vénitienne - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Postures, critique littéraire Année : 2017

Venise, ville morte ou “capitale du XIXe siècle” ? Regards vénitiens sur la disparition de la culture vénitienne

Résumé

À la fin du XIXe siècle, plusieurs auteurs mineurs vénitiens décrivent une Venise dépourvue de ses attributs mythiques, marquée par la disparition des valeurs traditionnelles de la culture vénitienne. On retrouve sous leur plume plusieurs caractéristiques de la modernité telle que Walter Benjamin l’a décrite dans Paris, capitale du XIXe siècle. Cette image résolument antimythique de la ville est d’autant plus intéressante qu’elle est le fait d’une « petite littérature », selon l’expression originelle employée par Kafka. La Venise moderne telle que la décrivent les Vénitiens est privée de toute singularité : elle n’est plus qu’une grande ville comme les autres. Sans doute le caractère inhabituel d’une telle vision de Venise a-t-il contribué, au moins en partie, à l’oubli dans lequel ces œuvres sont tombées.

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hal-03698704 , version 1 (18-06-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03698704 , version 1

Citer

Marguerite Bordry. Venise, ville morte ou “capitale du XIXe siècle” ? Regards vénitiens sur la disparition de la culture vénitienne. Postures, critique littéraire, 2017, LA DISPARITION DE SOI : CORPS, INDIVIDU ET SOCIÉTÉ, Automne 2017 (26). ⟨hal-03698704⟩
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