Avec l’adoption croissante de la science ouverte par la communauté scientifique, la volumétrie d’information scientifique accessible au travers des archives ouvertes augmente de manière exponentielle. L’archive HAL ne fait pas figure d’exception : début 2022, plus de 3 000 000 de notices y figurent, un nombre en augmentation de 20% par rapport à début 2021. Toutefois, cet accroissement du nombre de dépôts s’accompagne de phénomènes connexes dont l’étude demeure essentielle à la compréhension du mécanisme d’archivage et de l’utilité même d’une archive ouverte. Le dépôt d’une notice est un processus chronophage qui tend à être négligé par le chercheur. D’autant plus que, sur l’archive ouverte HAL, le dépôt d’une notice peut être effectué par un processus automatisé, par l’auteur lui-même (auto-archivage), par un pair ou encore par un personnel dédié à la gestion d’une collection. La variété des types de dépôts complexifie la compréhension du processus d’alimentation d’une archive ouverte, et, par conséquent, rend difficile la mise en adéquation des outils avec le besoin des utilisateurs. Or, si cette étape fondamentale n’est pas réalisée correctement, le processus de recherche de l’information est affecté négativement et, par conséquent, l’utilisabilité d’une archive est mise en péril. L’élaboration d’une métrique de mesure de qualité des métadonnées décrivant une notice nous a permis de montrer que l’évolution croissante des dépôts se conjugue par l’appauvrissement des métadonnées. Ce premier constat met en lumière l’utilité de plateformes d’accompagnement à la science ouverte, s’appuyant sur les données d’archives ouvertes, à destination de la communauté scientifique. Nous proposons au travers de ce travail d’étendre les travaux précédemment menés en étudiant les caractéristiques des différents types de dépôts ainsi que la relation entre qualité des métadonnées et mesures d’impact dans le but d’établir des préconisations ciblées.