Durant les premières années de vie, les modifications de la couche superficielle de l'os (périoste) peuvent aussi bien être physiologiques que pathologiques et leur étiologie est difficilement identifiable macroscopiquement (Lewis 2018). Les études paléopathologiques sur les enfants se retrouvent ainsi limitées lors de la pose de diagnostic. L'examen microtomodensitométrique (µCTscan) de sujets immatures montre que si des modifications de la microarchitecture osseuse s'associent à des altérations de surface, une nature pathologique peut être soupçonnée (Rittemard 2019). Afin d'aider à la caractérisation des aspects macroscopiques de la couche externe des os d'immatures, nous avons eu recours à l'imagerie par rayons X et à l'histologie pour décrire les modifications tissulaires sous-jacentes et identifier les expressions d'intérêt pour la caractérisation paléopathologique des enfants.