Pecha kucha : et si on inventait l’école d’après ? - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2020

Pecha kucha: What if we invented the next school?

Pecha kucha : et si on inventait l’école d’après ?

Résumé

This pecha kucha looks back at the crisis of confinement and in particular its achievements beyond digital and telepresential practices, the capital of sympathy created with parents and other actors on the territory. "The school that was planned as the one 'of the future' becomes a school 'after', even if we do not measure all the consequences" (Ludovia, 2020). This school will have to continue to question the maintenance or even the increase of the motivation and autonomy of the learner while the situations differ between levels, types of structures, territorial issues and social classes of learners. Digital technology, invested as a social educational hub (Gobert, 2009, 2011), has reminded us of the institution's presence and has revealed shortcomings. In addition to the technical aspects, he has fostered illusions of control (Langer, 1975) that contribute to making believe that situations over which we have no control (the player, the procrastinator) are mastered, which, paradoxically, gives confidence to learn. Similarly, illusions of competence (Kahneman, 2011) have multiplied and are manifested, for example, in the fact of considering that having the course in one's computer would be equivalent to knowing it. For this reason, the emphasis in families and schools seems to have been on managing forms of presence (Gobert, 2009) and attention (Turkle, 1995). Learning, without the support of the class group and project-based pedagogy, through play and immersion, requires work and willpower. Such an awareness is not neutral.
Ce péchakoucha revient sur la crise du confinement et notamment de ses acquis au-delà du numérique et des pratiques téléprésentielles, du capital de sympathie créé avec les parents et les autres acteurs sur le territoire. "L'école que l'on prévoyait comme celle "du futur" devient une école "d'après", même si on ne mesure pas toutes les conséquences » (Ludovia, 2020). Cette école devra continuer à s'interroger sur le maintien voire l'augmentation de la motivation et de l’autonomie de l’apprenant alors que les situations diffèrent entre niveaux, types de structures, enjeux de territoires et classes sociales des apprenants. Le numérique, investi comme un hub social éducatif (Gobert, 2009, 2011), a rappelé la présence de l'institution a révélé des défaillances. Outre les aspects techniques, il a favorisé des illusions de contrôle (Langer, 1975) qui concourent à faire croire que des situations sur lesquelles on n’a pas de prise (le joueur, le procrastinateur) sont maîtrisées, ce qui, paradoxalement, donne confiance pour apprendre. De même, des illusions de compétence (Kahneman, 2011) se sont multipliées et se manifestent par exemple dans le fait de considérer que disposer du cours dans son ordinateur équivaudrait à le connaître. C'est pourquoi l'accent semble avoir été mis dans les familles et à l'école sur la gestion des formes de présence (Gobert, 2009) et d’attention (Turkle, 1995). Apprendre, sans le soutien du groupe classe et de la pédagogie par projet, par le jeu et l'immersion, nécessite travail et volonté. Une telle prise de conscience n'est pas neutre.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03595835 , version 1 (03-03-2022)

Licence

Identifiants

  • HAL Id : hal-03595835 , version 1

Citer

Thierry Gobert. Pecha kucha : et si on inventait l’école d’après ?. Ludovia #17 : injonction(s) du numérique, Michel Lavigne, Thierry Gobert, Patrick Mpondo Dicka, Aug 2020, Ax-les Thermes, France. ⟨hal-03595835⟩
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