Comment Juan Antonio Llorente –suspendu a divinis par l’archevêque de Paris– pour avoir publié son Histoire critique de l’Inquisition d’Espagne fit face aux obligations que lui créa la naissance de la fille “sacrilège” qu’il eut avec Mme Houllier? Que signifie son dernier testament? Comment fonda-t-il à Paris une véritable entreprise littéraire et avec quel résultats? Comment expliquer la véritable fureur associative qui s’empara de lui à la fin de sa vie? Quelles précisions peut-on apporter sur son expulsion de France et sa mort à Madrid en 1823 ? Quelles furent ses relations avec son ami Liaño? Comment furent (ou ne furent pas) exécutées ses dernières volontés? Comment Léonard Gallois utilisa-t-il le texte de l’Histoire critique de l’Inquisition d’Espagne ? Que nous révèlent les nombreux portraits qui furent faits de lui et parmi lesquels se distingue celui réalisé par Goya ? Telles sont les questions auxquelles permettent de répondre de nouveaux éléments sur ce que furent les dernières années de la vie de l’ancien Conseiller d’Etat et factotum du roi intrus pendant la Guerre d’Indépendance qui finit par adhérer à la Constitution de Cadix pendant le Trienio Liberal et dont l’existence, selon ses propres mots, se révèle « transcendantale » à nombre de ses contemporains.