Cette fiche propose une étude quantitative de la mobilité pendulaire interurbaine à destination du pôle urbain parisien. Elle permet de remettre en question l’idée selon laquelle ses flux seraient l’œuvre d’actifs habitant dans les grandes villes de la mégarégion et utilisant majoritairement les transports collectifs pour travailler dans Paris intra-muros. En effet, les flux domicile-travail des actifs interurbains dépassent les liens de centres à centres par utilisation des transports collectifs et montrent l’attractivité et le caractère structurant des pôles d’emplois des deux couronnes périphériques de l’Ile-de-France, davantage accessibles en voiture.