L'exposition: un itinéraire imaginaire
Résumé
Réactualiser ce principe cinématique aristotélicien nous permet d’élargir le débat sur la nature de l’imaginaire ; aussi de répondre à la question de savoir si le potentiel humain d’être inventif provient des éléments constituants de son imaginaire. Ainsi, on rompt avec une lecture d’autoproduction en tenant compte que son mouvement continu dépend de ce que l’imaginaire de l’autre peut lui amener.
Si l’on suit cette logique, on peut dire qu’il connaît un double mouvement : à la fois celui qui le provoque, au sens d’un levier, mais aussi celui qui a besoin de recevoir pour qu’il soit en mouvement. L’imaginaire se met en marche durant un laps de temps dans l’instantanéité du regard.