Integrative taxonomy confirms that Gregarina garnhami and G. acridiorum (Apicomplexa, Gregarinidae), parasites of Schistocerca gregaria and Locusta migratoria (Insecta, Orthoptera), are distinct species
La taxonomie intégrative confirme que Gregarina garnhamiet et G. acridiorum (Apicomplexa,Gregarinidae), parasites de Schistocerca gregariaet et Locusta migratoria (Insecta, Orthoptera), sont des espèces distinctes
Résumé
Orthoptera are infected by about 60 species of gregarines assigned to the genus Gregarina Dufour, 1828. Among these species, Gregarina garnhami Canning, 1956 from Schistocerca gregaria (Forsskål, 1775) was considered by Lipa et al. in 1996 to be synonymous with Gregarina acridiorum (Léger 1893), a parasite of several orthopteran species including Locusta migratoria (Linné, 1758). Here, a morphological study and molecular analyses of the SSU rDNA marker demonstrate that specimens of S. gregaria and specimens of L. migratoria are infected by two distinct Gregarina species, G. garnhami and G. acridiorum, respectively. Validation of the species confirms that molecular analyses provide useful taxonomical information. Phenotypic plasticity was clearly observed in the case of G. garnhami: the morphology of its trophozoites, gamonts and syzygies varied according to the geographical location of S. gregaria and the subspecies infected.
Les orthoptères sont parasités par environ soixante espèces de grégarines affiliées au genre Gregarina (Dufour, 1828). Parmi ces espèces Gregarina garnhami (Canning, 1956), décrite chez Schistocerca gregaria (Forskål,1775), a été mise en synonymie par Lipa et al. en 1996 avec Gregarina acridiorum (Léger 1893), parasite de plusieurs espèces d’orthoptères dont Locusta migratoria (Linné, 1758). Ici, une étude morphologique et des analyses moléculaires du marqueur SSU rDNA démontrent que les spécimens de S. gregariaet ceux de L. migratorias ont infectés par 2 espèces distinctes de grégarines, Gregarina garnhami et Gregarina acridiorum, respectivement. La validation de ces espèces confirme l’importance des informations fournies par les analyses moléculaires dans les études taxonomiques. Une plasticité phénotypique a été clairement observée dans le cas de G. garnhami :la morphologie de ses trophozoïtes, gamontes et syzygies varie selon la localisation géographique et la sous-espèce de S. gregaria infectée.
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