"L’apotropaïque, nier l’évidence ou prévoir le pire ?" - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2020

"L’apotropaïque, nier l’évidence ou prévoir le pire ?"

Résumé

Par nécessité ou cuistrerie, nous détournons le sens de l'adjectif apotropaïque, qui qualifie un objet servant à conjurer le sort, pour désigner une formule talisman, un discours prophylactique et donc plus globalement une attitude apotropaïque : prudente (ne pas ouvrir le champagne trop tôt), superstitieuse (être treize à table), conjuratoire (croiser les doigts). Mais selon le moment où l'énonciateur se place face à l'événement inquiétant et repoussé, le propos pourra paraître assez peu raisonnable voire paradoxal. Il trahit l'inquiétude de celui qui ne voudrait pas souffrir, le prévoyant pourtant. Difficile à déceler, il fait, comme l'ironie, la part belle à la perception et la logique du récepteur. Nous le traquerons dans un corpus chansonnier où le flou du co(n)texte permet d'en apprécier le mécanisme par un jeu d'in(ter)férences.

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Dates et versions

hal-03147726 , version 1 (20-02-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03147726 , version 1

Citer

Joël July. "L’apotropaïque, nier l’évidence ou prévoir le pire ?". Joël July. Poétiques des énoncés inconvenants et paradoxaux, PUP, p. 115 à 134, 2020, Coll "Textuelles", 979-10-320-0282-7. ⟨hal-03147726⟩
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