APPORT DES SIG DANS L’ANALYSE PROSPECTIVE DE LA DISPONIBILITÉ DES TERRES POUR UNE GESTION PARTICIPATIVE DES TERRITOIRES RURAUX DANS LE CENTRETOGO
Abstract
The growth of population mainly rural, causes a pressure on lands and natural resources. This requires on the one hand, the definition of available spaces to manage for agricultural purposes and areas to be developed for the preservation of the ecosystems’ wealth. This work aims at showing the contribution of the contribution of Geographical Information Systems (GIS) in the prospective analysis of the availability of land for the decision-making of local elected officials. To achieve this, field survey and secondary data were collected and analyzed by means of cartography and spatial analysis tools. Estimates and spatialization of available land per household by 2030 show a significant reduction in available areas.
From 17 to 40 ha of available space in some districts, the households will be around 12 and 16 ha in 2030. In addition, diachronic and prospective analysis of land use in 2030 showed a clear regression of the natural formations in favor of the anthropogenic formations. To better manage these rural territories, the populations investigated propose for development in different districts. This spatialization of rural development proposals shows the districts in which 77.32 % of the surveyed households think that farmers need to be sensitized to reforest; the districts where needed be to define the areas of reforestation (11.53%) and finally the districts in which 6.52% of households think that land tenure needs to be reviewed. On
the basis of these simulations, a spatial planning and management model has been defined. It proposes the different types of development to operate according to the available spaces in order to maintain the balance between agricultural and natural spaces.
L’augmentation de la population surtout rurale entraîne une pression sur les terres et sur les ressources naturelles. Cela nécessite la définition des espaces disponibles à aménager pour des fins agricoles d’une part et des surfaces à aménager pour la préservation au mieux de la richesse des écosystèmes. Le présent travail se propose de montrer l’apport des Systèmes d’Information Géographiques (SIG) dans l’analyse prospective de la disponibilité des terres pour la prise de décision des élus locaux. Pour ce faire, des données d’enquête de terrain et les données secondaires ont été collectées et analysées aux moyens d’outils de cartographie et d’analyse spatiale. Les estimations et la spatialisation des terres disponibles par ménage à l’horizon 2030 révèlent une nette réduction des superficies disponibles. De 17 à 40 ha d’espaces disponibles dans certains cantons, les ménages se retrouveront entre 12 et 16 ha en 2030. En outre, l’analyse diachronique et prospective de l’occupation du sol à l’horizon 2030 a montré une nette régression des formations naturelles au profit des formations anthropiques. Pour mieux gérer ces territoires ruraux, les populations investiguées proposent pour fin d’aménagement dans différents cantons, la sensibilisation des paysans au reboisement (77,32 %), la définition des domaines destinés au reboisement (11,53 %) et la révision du régime foncier (6,52 %). Sur la base de ces simulations, un modèle de
planification spatial et de gestion a été défini. Il propose les différents types d’aménagement à opérer en fonction des espaces disponibles afin de maintenir l’équilibre entre les espaces agricoles et les espaces naturelles.
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