Parcours en banlieue
Résumé
Un précédent rapport, "La banlieue comme territoire structuré" réunissait, entre autres, divers textes traitant des espaces urbains hors ville-centre et hors ville intra-muros. La simple compilation (miscellanées) de propos sur la banlieue rendait compte d'une multiplicité assemblée de sens/contre-sens. Mais cette multiplicité apparaissait comme scellée par l'idée générique que la ville devait être centrée, délimitée, et qu'au-delà de ce centre, de cette limite, de cette forme, ce qui était hors la ville restait au ban. "Parcours en banlieue" reprend cette idée à priori, la soumet à la question de la méthode analytique. L'étude est conduite selon deux démarches parallèles. A partir de cinq textes descriptifs de route entre ville et campagne de la banlieue parisienne, des discours sont sondés, des mots d'un usage commun sur la banlieue sont isolés, étudiés. De quoi sont faites ces descriptions ? Quelles sont les formes décrites, et comment les décrit-on ? Dans un second temps, à partir d'un cas particulier, l'espace routier est considéré sous l'angle de ses structures spatiales, repérables par l'analyse des cartes actuelles et plus anciennes. Les phénomènes morphologiques ou fonctionnels sont alors compris non plus dans l'aléatoire et le contingent mais par de grandeS constantes structurelles. L'image incertaine et parfois chaotique des espaces routiers de banlieue apparaît comme résultant de la description visuelle et phénoménologique. Par contre aborder ces mêmes espaces sous l'angle de leurs structures va permettre d'en montrer la cohérence.
Origine : Publication financée par une institution
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