L’effet de massification automobile qui accompagne les besoins croissants de mobilité terrestre et l’offre de nouvelles infrastructures routières qui soutient de nouvelles demandes rendent les modèles de mobilité actuels de plus en plus difficilement acceptables. En effet, les personnes souffrent de l’inconfort des villes engorgées (nuisances), de l’insécurité lors de transports du fait de défaillances techniques ou humaines, de la très grande difficulté d’optimiser ses itinéraires en fonction des horaires ou circonstances exceptionnelles (accident par exemple). Par ailleurs, la mobilité se heurte toujours aux contraintes liées aux rigidités des infrastructures composées de nœuds, et de contraintes permanentes qui étouffent nos villes. Pour répondre à ces enjeux, la transition vers la mobilité autonome est en marche et l’écosystème véhicules – infrastructures doit évoluer pour désengorger nos villes. Ces nouveaux systèmes de transport sous-tendent une révolution technologique dans le domaine des transports et devront répondre à des préoccupations socio-économiques capitales en étant tout à la fois adaptables, résilients, et évolutifs, coopératifs et acceptables des points de vue économiques, juridiques et sociaux.