Le Consortium 3D SHS, labellisé en 2014 puis en 2018 par la TGIR Huma-Num, a pour vocation de fédérer les initiatives foisonnantes autour de la 3D pour les Sciences Humaines et Sociales pour définir des standards et des recommandations d'usage ainsi que pour mettre en place des outils répondants aux besoins des chercheurs. Il regroupe un nombre croissant d'équipe de recherche produisant des données 3D et développant des outils pour l'acquisition, la visualisation, l'interprétation et la conservation de ces données dans un contexte de recherche en SHS. Pour cela, il organise des groupes de travail autour de thématiques ciblées (e.g., ) d'où sortent les standards et des recommandations, finance des actions de mise à disposition d'outils d'intérêt général, organise des formations autour de ces outils et recommandations et enfin, organise annuellement une rencontre des acteurs de ce domaine et développer de nouvelles synergies. Il participe aussi à l'effort nécessaire de communication et de formation autour de ces travaux. Ainsi, le consortium 3D SHS est éditeur de recommandations regroupées sous le titre « Les recommendations sur consortiums 3D SHS ». Elles sont pour l'instant au nombre de 4, portant sur le lexique de la 3D pour les SHS, sur la rédaction d'un cahier des charges pour les appels à projets, les logiciels et les matériels utilisés ainsi que sur l'archivage pérenne. Il a mis en place le Conservatoire des données 3D SHS. Il a défini les formats de fichier 3D pérennes pour archivage au CINES. Et dans les deux cas, il définit les standards de métadonnée. Il a développé le logiciel aLTAG3D facilitant la création de paquet comprenant les objets 3D, les documents associés ainsi que les métadonnées nécessaires pour un archivage pérenne. Tout cela a pour vocation à être étendu pour répondre aux problématiques de toutes les SHS. C'est justement l'un des challenges pour les années en cours : comment étendre à toutes les SHS les solutions issues dans un premier temps des acteurs du patrimoine. Mais se basant sur des technologies en évolution constante, le consortium 3D se doit de faire évoluer sa réflexion sur toutes les thématiques, allant de l'acquisition à la modélisation des données 3D, leur préservation et les usages qui peuvent émerger. De nombreux champs restent à définir. BIM, SIG3D, annotation 3D, référencement 3D : quelles sont les convergences et est-il possible de définir des recommandations d'usage ainsi que des standards pérennes ? Apparence et matériaux : qu'en est-il possible de faire à l'heure actuelle et quelles sont les pistes pour enfin pouvoir faire des mesures sur sites et les préserver dans un format pérenne ? Et surtout, comment assurer dans un temps très long la disponibilité des services mis en place et quel impact pour la société ?