Pourra-t-on éviter l'effet « domino » catastrophique pour la mobilité, pour l’environnement et pour la santé, à la fin du "grand confinement" actuel qui verra des millions d'usagers recourir aux véhicules particuliers à cause des limitations de service des transports en commun et de la crainte de la contamination? Les promoteurs du vélo rappellent les avantages de celui-ci pour les mobilités intra-urbaines, mais la ruée des voitures va décourager les cyclistes! Pour réussir à favoriser l'usage du vélo, il faut l'intégrer dans un ensemble de mesures en faveur de la marche, des nouveaux engins de déplacement personnel et de tout ce qui concourt à soutenir la proximité spatiale, temporelle, sociale et politique. Il faudrait donc sortir de leur isolement fonctionnaliste les politiques de transport et de voirie pour les articuler aux politiques de relance économique et de distribution des fonctions dans l'espace. Cela permettra enfin à l'urbanisme transitoire de cesser d'être tactique pour devenir stratégique. Texte complet: http://journals.openedition.org/cybergeo/34676