Face au terrorisme : un équilibre entre vigilance et hypertension
Résumé
« Face au terrorisme : un équilibre entre vigilance et hypertension »
« fil conducteur » :
Les grandes cités, à l’image de notre société, sont devenues des lieux de vie intenses. On n’a
jamais autant échangé à travers le monde qu’aujourd’hui ! Les Aéroports, ports, gares sont
devenus les centres de gravitation de la planète. Ils engendrent une forme de socialisation
occasionnelle. Dans ce contexte, les acteurs de ce quotidien se bousculent et se croisent et
dans une cité qui ne veut plus s’arrêter et qui souffre en fait d’un mal, celui de l’indifférence.
En avant-propos, l’une des premières interrogations concerne l’amplitude que l'on veut bien
donner aux actions de malveillance et de violence.
Y a-t-il progression ou s’agit-il d’une multiplication des formes d’actes ?
C’est à partir de ces interrogations que l’on peut poser la problématique par quelques
paradoxes.
Bien sûr les actes sont inadmissibles, mais ils viennent surgir dans une société humaine qui
n’a jamais autant échangé, bougé, communiqué qu’aujourd’hui. Or, il nous reste encore à
discerner l’évolution de ces actes qui nous terrorisent.
C’est dans cet environnent que depuis les années 1990 se développe de nouvelles menaces.
Les ronds-points circulaires sont sans doute la marque de ce 21e
siècle qui prône comme
concept de la continuité et la résilience. La civilisation de l’instant et du mouvement nous
oblige à traiter la sécurité à grande échelle. Les technologies du XXIe
siècle (IA) nous
conduisent à la mise en place de systèmes en amont de plus en plus complexes pour un usage
très simplifié. Evidemment, je n’ai pas la prétention en quinze minutes de synthétiser la
problématique du terrorisme, ni de faire l’historique, mais fournir quelques pistes de réflexion
sur la base de l’évolution de ces actes depuis une trentaine d’années. Ces agressions nous
obligent à assumer l'enjeu sécuritaire afin de maintenir cette (ère et aire) de liberté et de libre
échange liée à la fluidité dans la complexité.