En 1999, le conseil municipal de Liverpool a présenté des « excuses officielles » pour la participation de la ville au commerce des esclaves, un geste alors sans précédent. Cet article explique comment une telle décision a pu s’imposer dans l’agenda politique local, en la situant notamment par rapport au débat international sur les réparations. Il analyse ensuite les objectifs particuliers poursuivis par le conseil municipal et précise pourquoi ces excuses ont été accueillies avec scepticisme par leurs destinataires.