Le réseau, une innovation sociale sur l'organisation des entreprises publiques pour un développement durable régi par de « bonnes pratiques » ?
Résumé
Since 2003, the laws oblige public bodies to implement a sustainable development strategy within their company. Binding texts, difficult to implement a communication to be too "top down" are the reasons that motivate agencies to integrate a particular form of network reflection: the club sustainable development of enterprises and establishments of the Ministry of Ecology, Sustainable Development, Transportation and Housing.
If this network is presented as a tool for management and control best practices of sustainable development in public enterprises, our research questions among others on the semantics of the phrase "best practices" that engage forms of investment players within the club. Similarly, the devices deployed to structure the management of information and knowledge on sustainable development practices within a system that bring together diverse corporate cultures are studied as well as the types of relationships generated between the actors .
This form of adaptation to new contexts actors is analyzed in a process Bourdieu in order to understand the reasons for inclusion of the club in reference to the work on social capital (Bourdieu, 1980) but also through a reflection on social innovation in terms of organizational communication and management practices of sustainable development. Innovation allows us to meet the challenges of articulation between the local across an institution and the overall level, and secondly, between the search for consensus development approaches and the specificity of the company and its parent ministry of the other.
Depuis 2003, des lois obligent les acteurs publics à mettre en place une stratégie de développement durable au sein de leur entreprise. Textes contraignants, difficiles à appliquer, une communication jugée trop « descendante » sont les raisons invoquées qui incitent les organismes publics à intégrer une forme particulière de réseau de réflexion : le club du développement durable des entreprises et établissements publics du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement. Si ce réseau se donne comme un outil de gestion et de contrôle des bonnes pratiques du développement durable au sein des entreprises publiques, notre recherche s'interroge entre autres sur la sémantique de la formule « bonnes pratiques » qui mobilisent les formes d'investissement des acteurs au sein du club. De même, les dispositifs déployés qui structurent la gestion de l'information et des savoirs sur les pratiques développement durable au sein d'un système qui fédèrent des cultures d'entreprises variées sont étudiés au même titre que les types de relations générées entre les acteurs. Cette forme d’adaptation des acteurs à de nouveaux contextes est analysée dans une démarche bourdieusienne dans le but de comprendre les raisons d’intégration du club en référence aux travaux sur le capital social (Bourdieu, 1980) mais aussi à travers une réflexion sur l'innovation sociale en terme de communication organisationnelle et de gestion des pratiques du développement durable. L'innovation nous permet de répondre aux difficultés d'articulation entre le niveau local à l'échelle d'un établissement et le niveau global, et d'autre part, entre la recherche de consensus des approches développement durable et la spécificité de l'entreprise et son ministère de tutelle de l'autre.
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A.Gagnebien.A.Nedjar-Guerre. Colloque Rennes. Sept2011.pdf (160.77 Ko)
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