Les épreuves qui ont frappé le Musée d’histoire naturelle de Lille, seul muséum français situé en territoire occupé pendant toute la durée du conflit, sont emblématiques des vicissitudes auxquelles ont été soumises de grandes collections de géologie pendant la Grande Guerre. En Belgique, d’autres importantes collections naturalistes ont été fortement impactées par l’occupation allemande, à Bruxelles, Louvain, Liège… Bien sûr, les collections de l’université de Strasbourg sont redevenues françaises à la fin de la guerre.