Depuis les années 1980, les piscines traditionnelles, confrontées à une demande évolutive, se voient peu à peu remplacées par des complexes aquatiques de sport- loisirs. Ceux-ci sont de plus en plus fréquemment confiés aux soins de gestionnaires privés. Ainsi, plus d’un quart1 des projets de ce type relève aujourd’hui de la délégation de service public (DSP). Cette étude de cas décrit la mise en œuvre et le fonctionnement concret de ce mode de gestion, qui voit de nombreux intervenants, porteurs de logiques d’action plurielles, se rassembler pour concourir à un projet d’intérêt général : l’apprentissage et le perfectionnement de la natation, mais aussi la détente et le jeu dans l’eau. Des éléments de compréhension issus de la sociologie des organisations ont permis une lecture détaillée de ces logiques d’action. En découvrant les intérêts sectoriels des acteurs partie prenante, il est possible, dans un premier temps, de mieux comprendre les difficultés de gestion. L’analyse s’attache ensuite à cerner comment un projet commun a minima a pu être préservé, en s’appuyant sur des négociations et des compromis provisoires.

Texte disponible sur : https://www.researchgate.net/publication/266092926_De_la_piscine_municipale_des_Roches_Rouges_au_complexe_Aquabaule_La_gestion_deleguee_d%27un_service_public_et_ses_logiques_d%27action .