L’article propose un panorama du procédé compositionnel médiéval du contrafactum dans les répertoires poético-musicaux du XIIIe siècle. Il présente les relations intertextuelles typiques engendrées par la contrafacture, montre que cette dernière constituait un espace d’interpénétration des genres, des répertoires, des registres ou des fonctions, et livre des pistes sur ce que ce procédé laisse entrevoir de la communauté d’auteurs qui s’y livrait ainsi que sur les modes médiévaux de composition.