Occuper, repenser, déplacer : états de sièges dans le cinéma contemporain - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2016

Occuper, repenser, déplacer : états de sièges dans le cinéma contemporain

Résumé

Si le cinéma est l’art d’écrire avec le mouvement, il est sans aucun doute celui qui peut décrire et analyser au mieux les phénomènes de stase et de nouveaux départs : occuper une place, une usine, mettre l’activité quotidienne en arrêt (Serguei Eisenstein, Yann Le Masson, Serguei Loznitsa, Rabah Ameur-Zaïmeche) ; repenser les lieux, pour les faire vivre et les vivre en les détournant de leur logique fonctionnelle première (Alain Guiraudie, Wang Bing) ; déplacer quelque chose avec eux et en eux pour y loger de nouvelles puissances (João Nicolau, Ossama Mohammed, Abbas Fahdel).Autant d’exemples principalement choisis dans le cinéma contemporain international, documentaire ou de fiction, afin de tenter de penser la transformation du monde par ses protagonistes, qu’ils soient ouvriers en grève, étudiants en lutte, peuples en larmes, peuples en armes, pour reprendre le titre du dernier ouvrage de Georges Didi-Huberman, remontant lui-même à Gilles Deleuze (Nietzsche et la philosophie) pour expliciter le rôle de l’affect dans les voies de la transformation politique et sociale : « Toute sensibilité n’est qu’un devenir de forces […] : le pathos est le fait le plus élémentaire d’où résulte un devenir »
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02293504 , version 1 (20-09-2019)

Licence

Identifiants

  • HAL Id : hal-02293504 , version 1

Citer

Vincent Deville. Occuper, repenser, déplacer : états de sièges dans le cinéma contemporain. Penser la transformation, 2016, Montpellier, France. ⟨hal-02293504⟩
26 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Mastodon Facebook X LinkedIn More