La publication d'un ouvrage consacré aux obligations en droit administratif offre l'occasion de réfléchir à la présentation d'une discipline dont les cadres intellectuels se rapprochent de plus en plus de ceux du droit civil. Si le mouvement de subjectivisation à l’œuvre en la matière représente un incontestable vecteur de renouvellement, il est également porteur d'un risque de perte d'identité pour le droit administratif.