L'augmentation des débits associés à une baisse des coûts de mise en oeuvre (liaisons station / véhicules ou modules capteurs autonomes) constitue un challenge pour l'évolution des observatoires fond de mer. Sur de courtes portées, l'adaptation de standards hertziens (WiFi) présente un nouvel intérêt motivant ces travaux préliminaires. L'étude bibliographique des modèles de permittivité de l'eau de mer a conduit à la sélection et validation du modèle empirique de Stogryn & al., basé sur une formulation de Debye du 1er ordre. Des mesures comparatives en sonde coaxiale ont été effectuées jusqu'à 18 GHz pour des échantillons d'eau de salinité et température précisément calibrées. Considérant une onde plane de référence et en établissant la solution analytique à l'équation de propagation dans un milieu amagnétique, homogène et isotrope, la connaissance des paramètres a permis la détermination des abaques de portées en fonction d ‘hypothèses réalistes sur la dynamique de transmission et les caractéristiques électriques de l'eau de mer, mais aussi en fonction des fréquences nominales de différents standards de communication. L'augmentation de portée que permettrait d'envisager un changement de fréquence porteuse a été quantifiée. Des antennes prototypes ont pu être simulées et testées sur la base de transmissions harmoniques jusqu'à 2.4 GHz.