La présente communication a pour objectif tout d’abord de situer le concept de trace dans sa dimension patrimoniale étudiée comme dynamique entre passé, présent et futur et de l’analyser par le prisme de la séduction et du parfum à travers des phénomènes de médiation muséale. 1) Il s’agit tout d’abord, de définir, d’un point de vue épistémique le concept de trace dans une acception large tout en le rapportant aux concepts de signes, indices, empreinte. Parce que la trace dans le domaine muséal doit être étudiée et comprise dans cette dynamique entre l’intentionnalité de la trace et son interprétation, nous faisons ici l’hypothèse que l’espace muséal représente une trace de trace, c’est-à-dire trace du discours muséal des concepteurs, plus exactement de leurs vision de l’odorat parmi les multiples approches sur le parfum, espace muséal qui deviendra, à son tour trace de l’interprétation que le public produira après la visite de l’exposition. [...]