Les découvertes du second âge du Fer correspondent à un ensemble de deux enclos successifs. Un premier enclos, d'une surface de près de 2 ha, doté d'un partitionnement interne, a livré un nombre limité de structures. La mise en place de cet enclos, probablement à vocation agro-pastorale, se fait dans la seconde moitié du IIe s. av. n. è. Le seond enclos, d'ampleur plus réduite (1 ha) présentait un accès matérialisé par un système de franchissement monumental de type tour-porche. Les comblements de fossé des deux enclos ont révéle une forte densité de mobilier céramique et amphorique ainsi que quelques éléments remarquables pour le seconde enclos : statuaire, instrumentum métallique, monnaies ...). l'hypothèse d'une résidence aristocratique peut être envisagée (fin du IIe s. - 1ère moitié du Ier s. av. n. è.). Pour l'Antiquité, les découvertes correspondent à des aménagements plus dispersés, qui s'éloignent des zones concernées par l'occupation gauloise. Un enclos, vraisemblablement à usage agro-pastoral, vient notamment s'accoler à la partie sud de l'enclos résidentiel de la Tène finale. La datation des éléments de mobilier permet d'en situer la mise en place à la charnière augustéenne (fin Ier av. n. è. / début Ier s. de n. è.). Dans la partie sud de l'intervention, on note la présence de quelques aménagements. Il est envisageable de proposer un lien chronologique et/ou fonctionnel avec la villa du Barricou, reconnue à quelques centaines de mètres à l'est (Veyssière 2006). L'intervention a également permis la découverte d'une petite nécropole à incinérations, peut être en relation avec la nécropole de Grand Noble 3 découverte à proximité (Georges 2007). Quelques éléments de mobilier permettent d'envisager le maintien d'une occupation, sans doute très lâche, de la zone jusqu'à l'antiquité Tardive ( Ve s. de n. è. ?).