Connecting Boston and Edinburgh: the Scottish friends of the Massachusetts Historical Society at the time of the Early Republic
De Boston à Edimbourg: les Amis écossais de la Massachusetts Historical Society à l'époque de la Jeune République.
Résumé
From its foundation in 1791, the Massachusetts Historical Society (MHS) in Boston developed a network of corresponding members in America and Europe. Long before Sir Walter Scott was affiliated, a few Scotsmen joined the association, starting with John Erskine and Andrew Brown soon after it was launched, and a decade later Robert Anderson and the 11th Earl of Buchan.
This paper examines how the connection progressively developed between Boston and Edinburgh through a number of go-betweens who helped shipping books and letters, and how the Scottish members were recruited. The latter’s donations to the library, the essays they contributed and their correspondence with the secretary reveal a will to support the newly created society and to promote the Scottish intellectual achievements in America.
Special attention will be given to the Earl of Buchan, who shared with Jeremy Belknap the belief that collecting evidence from the past is essential to building or preserving a national identity. However, the Scottish aristocrat did not so much dwell on the similarities between his Society of the Antiquaries of Scotland and Belknap’s Historical Society. He included the MHS in his broader American network of correspondents to whom he declaimed his admiration for the United-States and gave out his advice for the success of the Early Republic.
In short, the Scottish network of the Massachusetts Historical Society exemplifies how the Scottish Enlightenment was involved in the cultural development of the new-born American nation.
Dès sa fondation en 1791, la Massachusetts Historical Society (MHS) à Boston organise un réseau de membres correspondants en Amérique et en Europe. Bien avant que Sir Walter Scott n'y entre, quelques Ecossais adhèrent à l'association, à commencer par John Erskine et Andrew Brown dans les premières années, puis une décennie plus tard, Robert Anderson et le XIe comte de Buchan.
Cette communication étudie comment le lien entre Boston et Edimbourg se développe à travers un certain nombre d'intermédiaires qui participent au transport de livres et de lettres, et comment les membres écossais sont recrutés. Ces derniers, à travers leurs dons à la bibliothèque, leurs essais et leur correspondance avec le secrétaire, manifestent leur volonté d'encourager la jeune société mais aussi de faire la promotion de la production intellectuelle écossaise en Amérique.
Le comte de Buchan fera l'objet d'une attention particulière, car il croyait comme Jeremy Belknap en la nécessité de recueillir les traces du passé pour construire ou sauvegarder l'identité nationale. L'aristocrate écossais ne s'étend cependant pas sur les points communs entre sa Society of the Antiquaries of Scotland et la Historical Society de Belknap. La MHS s'inscrivait dans son réseau élargi de correspondants américains auxquels il clamait son admiration pour les Etats-Unis et dispensait ses conseils pour la réussite de la Jeune République.
En résumé, le réseau écossais de la Massachusetts Historical Society illustre comment les Lumières écossaises se sont impliquées dans le développement culturel de la jeune nation américaine.