Relation entre les riverains et la vigne, les pistes pour un mariage réussi
Résumé
Nombreux sont les vignobles contenus dans le tissu urbain. C’est le cas des AOC Chinon, Vouvray ou encore Montlouis-sur-Loire pour ne rester qu’en Touraine. Cette logique est en marche depuis les années 60. Elle est à l’origine de la disparition (ou la très forte réduction) de nombreuses parcelles viticoles autour des villes. Tous ces vignobles rattrapés par l’urbanisation étaient voués à l’arrachage. Mais depuis la fin des années 90, de nouvelles règlementations (législatives, contractuelles, etc.) et une forte pression sociale prônent le maintien du socle agro-naturel et la tendance semble se renforcer. Ces parcelles viticoles urbaines sont donc dorénavant sanctuarisées ce qui fait que l’avenir d’une partie importante du vignoble sera périurbaine, voire urbaine.
Les agriculteurs, les riverains des rangs de vigne, les touristes et les passants devront trouver les solutions pour cohabiter et vivre ensemble. Depuis plusieurs années, certains territoires viticoles français sont déjà confrontés à cette situation. Les conflits et les crispations sont de plus en plus nombreux, très fortement relayés par les médias. Les vignerons tentent de conserver leurs activités, les riverains se battent pour leur qualité de vie et les pouvoirs publics, essaient, tant bien que mal, de proposer un cadre juridique à cette cohabitation. Ici et là, des formes d’ententes, malheureusement moins médiatisées et donc plus confidentielles, se mettent en place. Nous avons fait le choix d’en faire le cœur de cette communication.