Durant la période 2009-2017, de nombreux changements ont été apportés aux règles du judo, notamment après les Jeux Olympiques de Londres 2012 pour promouvoir des actions "positives" (recherche constante de score maximum) au lieu d'actions "négatives" (éviter les attaques adverses). La Fédération Internationale de Judo publie des données et des statistiques générales (www.judobase.org). Deux articles publiés (*) ont utilisé ces données pour analyser la durée totale du match, la fréquence des scores (ippon, waza-ari, yuko) et les pénalités (shido) entre deux Jeux Olympiques (Londres 2012 et Rio 2016) et entre deux championnats du monde (Astana 2015 et Budapest 2017) avant que les règles ne changent et après que les règles changent, en considérant les différentes catégories de poids et les phases de compétition. Les magazines professionnels sont intéressés par ces résultats, et notre objectif, dans le cadre de la vulgarisation des résultats scientifiques, est de présenter un point de vue visuel de ces deux articles. Une frise chronologique a été construite pour reprendre les différents changements des règles au cours de la période 2009-2017, et les résultats sont présentés avec deux tableaux et des flèches pour montrer les évolutions. Les effets entre les deux Jeux Olympiques ont été négatifs, ils sont devenus meilleurs entre les deux championnats du monde. À ce jour, les changements de règles n'ont pas permis d'augmenter les scores et de réduire les pénalités, mais cela semble changer dans les dernières modifications apportées au Championnat du monde 2017. Au-delà des changements de règles, ces effets (alors que les périodes de ces 4 championnats se chevauchent) pourraient s'expliquer par la fréquence des événements et leurs propres modes de sélection.