L’humour comme vecteur d'humanisation de la relation manipulateur/patient
Résumé
La démarche humaniste d’introduire l’humour dans la relation de soin s’inscrit dans le courant des nouvelles orientations stratégiques d’amélioration de la prise en charge thérapeutique des patients. Figure incontournable de la technicité en santé, le manipulateur en électroradiologie (M.E.R.) questionne l’importance donnée à l’humour dans son quotidien.
Objectifs. Recueillir l’opinion des soignants et étudiants M.E.R. sur l’humanisation de la technicité du métier par l’humour et le rire.
1052 participants dont 641 soignants M.E.R. (toutes modalités confondues) et 411 étudiants de toute la France. Deux temps de recherche : 1) Phase quantitative auprès des soignants et étudiants ; 2) Phase qualitative auprès des soignants.
Les étudiants évoquent les bienfaits de l’humour auprès du patient : relation de confiance (F=9.23, p<.01, η²=.009), technique de distraction (F=9.01, p<.01, η²=.009) et aplanir la hiérarchie (F=3.46, p<.10, η²=.003). Les soignants rapportent des bénéfices auprès de leurs collègues ou pour eux-mêmes : bonne ambiance (F=13.89, p<.001, η²=.013) et mécanisme de défense (F=3.29, p<.10, η²=.003).
Si les fonctions positives prédominent, les soignants mettent en avant l’aspect contextuel de l’humour et son risque à porter atteinte au patient. La perspective d’une formation continue ou initiale à l’humour apporterait des bénéfices aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle.
1052 participants dont 641 soignants M.E.R. (toutes modalités confondues) et 411 étudiants de toute la France. Deux temps de recherche : 1) Phase quantitative auprès des soignants et étudiants ; 2) Phase qualitative auprès des soignants.
Les étudiants évoquent les bienfaits de l’humour auprès du patient : relation de confiance (F=9.23, p<.01, η²=.009), technique de distraction (F=9.01, p<.01, η²=.009) et aplanir la hiérarchie (F=3.46, p<.10, η²=.003). Les soignants rapportent des bénéfices auprès de leurs collègues ou pour eux-mêmes : bonne ambiance (F=13.89, p<.001, η²=.013) et mécanisme de défense (F=3.29, p<.10, η²=.003).
Si les fonctions positives prédominent, les soignants mettent en avant l’aspect contextuel de l’humour et son risque à porter atteinte au patient. La perspective d’une formation continue ou initiale à l’humour apporterait des bénéfices aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle.