Cet essai s’attache à des mouvements de transformation des pratiques qui, au tournant des deux siècles (1990-2010), paraissent assez puissants pour dessiner des lignes de force artistiques et introduire, dans les manières d’écrire, de dire et de faire du théâtre, des changements durables. Dans une première partie, « Écritures » (75 p.), Jean-Pierre Ryngaert analyse les principales mutations qui ont marqué les « fabriques d’écriture » et les « façons de raconter » des histoires sur la période examinée. Dans la seconde, « Le vivant et la technique » (145 p.), Julie Sermon examine les renouvellements des formes de jeu, de narration et de représentation liés aux dialogues que les auteurs et les praticiens de la scène nouent avec les langages, les matériaux et les outils propres à leur environnement technologique. Trois chapitres structurent l'analyse : « L’acteur décentré » ; « La scène intermédia » ; « Dispositifs immersifs ».