‘Vistas framed by a ruined door’: Anthony Powell’s Poetics of Ruins - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines Année : 2014

‘Vistas framed by a ruined door’: Anthony Powell’s Poetics of Ruins

Par une porte en ruine... Anthony Powell et la poétique des ruines

Résumé

‘There is something inherently beautiful in ruined shapes’, Anthony Powell observed in his review of Rose Macaulay’s Pleasure of Ruins, later giving expression in his fiction to the aesthetic delight experienced in the contemplation of ruined buildings. In A Dance to the Music of Time, his major post-war work, a favoured visual motif is that of a view framed by pillars, preferably those of ruined doors. Though the narrator’s perception of contemporary architectural fragments is shaped and mediated by pictorial reminiscences—especially of Piranesi, Canaletto, Pannini and Hubert Robert—the inevitable temporal implications of ruins also offer a range of narrative possibilities. This article concentrates on the opening of the fifth volume of Dance—Casanova’s Chinese Restaurant—where a bombed-out public house in London provides the scenography for a temporal perspective which leads from a post-war moment of contemplation to reminiscences of a much earlier, pre-war, time. The narrative opening, both threshold and frame, does not only transmute historical destruction into story material: it gives verbal shape to the interaction between visual and temporal perspectives, and, like the roofless, wall-less architectures of baroque paintings, it engulfs the imagination, thus exceeding its obvious structural and narrative function.
« Les formes ruinées possèdent une sorte de beauté intrinsèque » observait Anthony Powell dans sa critique de l’ouvrage de Rose Macaulay Le Plaisir des ruines, avant d’exprimer dans sa propre fiction le plaisir esthétique suscité par la contemplation de bâtiments en ruine. Dans A Dance to the Music of Time, son œuvre maîtresse publiée après guerre, le narrateur affectionne particulièrement les perspectives encadrées par des piliers, de préférence en ruine. S’il perçoit et décrit les fragments architecturaux contemporains à travers le filtre de réminiscences picturales — Piranèse, Canaletto, Pannini et Hubert Robert, en particulier — les implications temporelles inhérentes aux ruines offrent par ailleurs de multiples possibilités narratives. Le présent article se concentre sur l’ouverture du cinquième volume de Dance, Casanova’s Chinese Restaurant: les ruines d’un pub londonien, détruit par un bombardement, y composent la scénographie d’une perspective temporelle qui, partant du moment de leur contemplation après guerre, conduit au récit d’une période antérieure à la guerre. Cette ouverture narrative, à la fois seuil et cadre, n’opère pas seulement la transmutation d’une destruction historique en matériau diégétique: elle donne forme verbale à l’interaction entre les perspectives visuelles et temporelles, et, à la manière des architectures sans toit ni murs de la peinture baroque, elle captive l’imagination, dépassant ainsi sa fonction narrative et structurale manifeste.
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Catherine Hoffmann. ‘Vistas framed by a ruined door’: Anthony Powell’s Poetics of Ruins. Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, 2014, Ruins. Colloque de la SÉAC, Londres, novembre 2011, n° 43, p. 95-108. ⟨10.4000/ebc.1324⟩. ⟨hal-01643752⟩
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