Même si l’essor de l’holographie n’a pas été celui initialement prévu à la fin des années 80, le bilan des travaux dédiés au développement de matériaux photopolymères pour l’enregistrement holographique est aujourd’hui positif car cela a conduit à des applications spécifiques dans les domaines du stockage d’information, de la protection des objets ou de la création de composants optiques. Des supports d’enregistrement holographique photopolymérisables sont aujourd’hui commercialisés par différentes sociétés (DuPont, Bayer, DAI Nippon ou la société Lynx au Brésil) et destinés à des hologrammes dits de sécurité contre la contrefaçon (pour les banques, la production de luxe…). Trois exemples permettant d’enregistrer une information sous forme d’une modulation d’indice de réfraction ou d’épaisseur seront ici plus particulièrement présentés.