La mobilité des hommes, des marchandises et des informations étais jadis déterminée par la distance à parcourir d'un point à l'autre. L'augmentation des vitesses de déplacement, la réduction des temps de stockage et l'immédiateté de la transmission des messages mettent aujourd'hui en cause cette relation et introduisent de nouvelles déterminations : l'espace vécu s'étend mais devient discontinu, les temps de transport se raccourcissent sur les trajets longs mais s'allongent sur les trajets courts, les liens sociaux se distendent mais sont de plus en plus nombreux et variés. Bref, le rapport entre mobilités et proximités se complexifie et doit désormais se décliner au pluriel. Telle peut être résumée l'une des hypothèses de travail qui était proposée aux villes et aux concurrents de la cinquième session d'Europan