L'exploitation des données de l'Institut National de la langue française
Résumé
L'Institut National de la langue française ne se confond pas avec le TLF, et Bernard Quemada, son directeur, ayant été cet été invité à prendre en charge les destinées du Conseil Supérieur de la langue française, on voit que de nouvelles perspectives se font jour et qu'au bout d'un quart de siècle, le TLF, plus rapide que l'Académie et plus loyal que Pénélope, a mis le dernier point à sa tapisserie. Il appartient au responsable de l’entreprise de faire le bilan du passé et de dresser les perspectives de l'avenir. On se propose ici de s’en tenir au présent et de décrire les ressources disponibles en 1989 dans la base de données FRANTEXT.
Sans trop s’appesantir sur la fidélité des textes enregistrés (qui ont traversé sans dommage deux décennies de changements techniques), on appréciera leur homogénéité et leur étendue (de 180 millions de mots), mais aussi leur disponibilité. Car ces textes ont été convertis en une base interrogeable à distance, à travers les réseaux (principalement TRANSPAC) qu’offre la technologie.
On s’interrogera aussi sur l’alternative que le CD-ROM propose à la télématique. A l’aide d’un prototype on montre que les fonctions documentaires et statistiques de Frantext peuvent être assurées en mode local, sur un simple microordinateur.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte