Détermination de l'aire interfaciale dans un éjecteur tubulaire gaz-liquide : complémentarité d'une méthode chimique et d'une technique photographique avec analyse d'image - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Poster De Conférence Année : 2003

Détermination de l'aire interfaciale dans un éjecteur tubulaire gaz-liquide : complémentarité d'une méthode chimique et d'une technique photographique avec analyse d'image

Résumé

L’éjecteur tubulaire fonctionnant en régime d’émulsion est un appareil efficace pour la dépollution des effluents liquides ou gazeux. Il offre en effet une grande aire interfaciale pour une dépense énergétique raisonnable. Ce type d’appareillage sera notamment utilisé dans les processus d’absorption où l’étape limitante est le transfert de matière à travers l’interface gaz / liquide. On peut classer les méthodes de mesure de l'aire interfaciale générée dans un contacteur gaz/liquide en deux catégories : les méthodes chimiques conduisent en général à des valeurs globales et les méthodes physiques à des valeurs locales, largement différentes des précédentes d'après la littérature. Nous nous sommes interrogés sur la concordance entre les résultats de ces deux techniques, et sur les causes des différences observées. Pour cela, l'aire interfaciale a été mesurée par technique chimique (mise en œuvre d'une réaction d'oxydation) et par technique physique (photographique). La surface d'échange mesurée chimiquement est une fonction croissante des débits liquide et gazeux. Autrement dit, elle est d'autant plus élevée que la turbulence (due à l'augmentation du débit liquide) dans le tube de mélange est importante et que le taux d'aération (dû à l'augmentation du débit gazeux autoaspiré) est élevé. L'application de la technique photographique pour la mesure de la surface d'échange en régime d'émulsion nous a permis de connaître la distribution statistique et la taille réelle des bulles générées ; et de montrer l’influence des propriétés physico-chimiques sur la surface d’échange. En régime d'émulsion, celle-ci est une fonction décroissante de la tension superficielle et croissante de la viscosité du liquide. Le couplage de ces deux méthodes nous a permis d’expliquer les écarts entre les résultats des deux techniques. En nous basant sur la loi statistique de distribution des diamètres des bulles et sur le modèle du film de Whitman, nous avons montré que, si les diamètres de bulles sont non-uniformes, l'évaluation de la surface d'échange par la méthode chimique, conduit à des valeurs systématiquement inférieures à celles déterminées par la méthode photographique. Le couplage des deux méthodes, photographique et chimique, a montré la complémentarité des deux techniques pour la mesure de l'aire interfaciale, et s'est révélé de la plus grande importance pour la compréhension et l'interprétation des résultats relatifs au transfert de matière.
Fichier principal
Vignette du fichier
merrouche_poster.pdf (370.23 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-01500239 , version 1 (03-04-2017)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

  • HAL Id : hal-01500239 , version 1

Citer

Smain Merrouche, Marie Debacq, Catherine Porte, Alain Delacroix. Détermination de l'aire interfaciale dans un éjecteur tubulaire gaz-liquide : complémentarité d'une méthode chimique et d'une technique photographique avec analyse d'image. Congrès de la Société Française de Génie des Procédés - SFGP2003, Sep 2003, Saint-Nazaire, France. 90, pp.B-37, Récents Progrès en Génie des Procédés. ⟨hal-01500239⟩

Collections

CNAM CMGPCE-CNAM
315 Consultations
197 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More