Effort de pêche et production exploitée dans les petites retenues du nord de la Côte d'Ivoire
Résumé
The fishing-effort and the fish production have been studied in four agropastoral dams in the north of the Ivory Coast : Sambakaha (25 ha) and Gboyo (16 ha) in the region of Ferké, Kiémou (6 ha) and Korokara serpent (15 ha) in the region of North Korhogo.The studies have shown that the fishing is mostly done by Bozos from Mali. The fishermen density by dam, from 4 to 17 fishermen.km2, is well above FAO norms (2 fishermemkm2). The catch and the effort are highly variable from dam to dam. The fish production varies from 70 to 224 kg.ha-'.y-', which is in the same order of magnitude as the values registered in other small dams of the West African region. Yet, catch values are under FAO potential catches given for similar water bodies (between 100 and 750 kg-ha-y),indicating that there is a possibility of fish production increase. Total estimated catches in the small dams in the north of the Ivory Coast represent from 16 to 46 % of total freshwater catches. Catches include economically important fishes (Oreochromis niloticus, Heterotis niloticus, Chrysichthys spp, etc.) and marketing values indicate that the fishing activity is an important source o currency for the villages.
L'effort de pêche et la production piscicole ont été étudiés sur quatre retenues agropastorales du nord de la Côte d'Ivoire : Sambakaha (25 ha) et Gboyo (16 ha) dans la région de Ferké, Kiémou (6 ha) et Korokara serpent (15 ha) dans la région de Korhogo. Les études réalisées montrent que la pêche est pratiquée essentiellement par des Bozos originaires du Mali. La densité de pêcheurs par barrage, entre 4 et 17 pêcheurskm 2 , est nettement au-dessus de la norme FAO qui est de 2 pêcheurs-km 2. L'effort de pêche est très variable d'une retenue à l'autre et la production piscicole est comprise entre 70 et 224 kg-ha'-an'. Elle est du même ordre de grandeur que celle enregistrée dans des retenues comparables de la région. Les captures restent cependant inférieures aux captures potentielles indiquées par la FAO pour des plans d'eau de ce type (entre 100 et 750 kg-ha 1-an 1), ce qui montre qu'il peut exister une marge pour augmenter la production piscicole de ces barrages. Les captures estimées sur la totalité des petites retenues représentent entre 16 et 46 % des captures totales de poissons d'eau douce en Côte d'Ivoire et comprennent des espèces économiquement importantes (Oreochromis niloticus, Heterotis niloticus, Chrysichthys spp, etc.). Les valeurs de commercialisation montrent que la pêche représente une source non négligeable de numéraire pour ces villages. Mots-clés : Côte d'Ivoire, petits barrages, effort de pêche, production piscicole.
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