L’article propose une analyse du film Chats perchés de Chris Marker paru en 2004 en tant que phénomène discursif à partir de trois approches théoriques. Ce film est le résultat d’un montage pluricodé permettant de mêler des sources verbales, visuelles, audio-visuelles et sonores. Une première approche sémio-discursive cherche à interpréter le sens produit par les relations entre ces différentes sources. Une deuxième approche observe le dispositif d’énonciation selon les modes mis en œuvre, soulève la problématique de la politique langagière d’objectivation du dire et s’intéresse aux traces de dialogisme interdiscursif. Enfin, l’étude de la dimension argumentative tente d’interpréter le point de vue implicite défendu par le cinéaste.