Les GNSS (systèmes globaux de positionnement par satellites tels que le GPS), constituent actuellement la technique de positionnement la plus utilisée avec des précisions balayant un éventail allant de quelques mètres jusqu'à quelques millimètres.Pour la détermination précise des coordonnées d'un point donné au voisinage de la Terre, l'analyse des observations GNSS nécessite l'estimation de retards à la propagation affectant la transmission des signaux et liés, entre autres, à la teneur de l'atmosphère en vapeur d'eau. Ces retards constituent une nouvelle quantité permettant la description de l'état de la basse atmosphère ; leur adéquation avec des observations issues d'instruments météorologiques plus classiques est largement confirmée.Dans le cadre de la campagne météorologique HyMeX pour l'étude du cycle de l'eau en Méditerranée, nous nous intéressons à l'analyse de données issues de plus de 1000 stations GPS permanentes européennes. Les retards estimés pour ces stations sont utilisés pour évaluer les mesures issues de techniques classiques (radiosondages) ainsi que les analyses opérationnelles du modèle de prévision métrologiques AROME-WMED de Météo-France. Elles permettent également une description précise de la distribution spatio-temporelle de la vapeur d'eau atmosphérique, en particulier lors de phénomènes de pluie intense.L'objectif de ces travaux est, à terme, l'assimilation de ces données GPS dans une nouvelle analyse du modèle AROME-WMED pour une meilleure modélisation de l'humidité atmosphérique sur le domaine méditerranéen.