Cette communication restitue l’analyse que nous avons pu mener concernant les rapports idéels (représentations) et vécus avec les espaces ouverts en périurbain. Nous avons recueilli matière à réfléchir sur ces rapports à travers i) les récits concernant l’installation résidentielle, ii) l’appréciation de l’évolution de la commune d’habitation ; iii) les programmes de mobilité et iv) les discours les commentant. Nous parlons de rapports idéels, car cela engage un positionnement des personnes face à des notions ou des objets tels que la campagne, la ruralité, le village, la forêt. Un des résultats originaux de ce travail porte sur l’analyse fine de la mobilité liée aux espaces ouverts. Ainsi, dans le vécu, une distinction s’opère nettement entre une mobilité alimentant d’une part, la sphère du rural (eu égard à des pratiques agraires) et, d’autre part, la sphère du naturel (se référant davantage au contact avec la végétation naturelle).