Le statut de l’écrit et du visible dans les genres traités par Tabourot
Résumé
L’intérêt de Tabourot pour le signe écrit et pour le graphisme peut être abordé en confrontant les genres traités dans la première partie des Bigarrures (le tout premier chapitre sur l’origine de l’écriture) et les principes de l’apprentissage qui constituent une bonne partie du premier chapitre du Livre IV. On n’y distingue pas de cratylisme dans son approche du scriptum ou de la vox, tout en montrant une conscience très aiguë de la spécificité de l’écrit. Il soutient une sorte de grammatographie relativement indépendante du mot prononcé ou du phonétisme des réformateurs, ce qui le rapproche des scotistes, des terministes et même de certains jésuites.