Avant de tenter de répondre à la question du titre, quelques préalables de cadrage sont nécessaires à qui ne serait pas nécessairement familiarisé avec les normes et les institutions françaises. Par qui la <> du <> à l'heure de l'invasion des technologies de sécurité dans la vie de la cité est-elle garantie? Que signifient de tels principes dans la vie interne de l'entreprise confrontée aux mêmes défis? Si l'on ne veut pas en rester à la déréalisation de ces questions dont les solutions se résoudraient dans le ciel des idées, force est de repartir d'une donnée de base simple: le pouvoir de direction et de gestion du chef d'entreprise a toujours été justifié par le fait qu'il devait pouvoir s'assurer de la présence des salariés, de leurs comportements et de leur productivité dans l'unité de travail. Mais ce qui ressortait jadis de l'observation directe, visuelle ou auditive du salarié par son supérieur hiérarchique (ou de ses <>), se pose aujourd'hui de manière beaucoup plus subtile quand l'utilisation des technologies de l'information et de la communication accompagnent le travail quotidien des salariés des entreprises industrielles et de services. Face à l'apparition de nouvelles technologies de contrôle et de protection apparemment moins oppressives dans un contexte de guerre économique entre les entreprises où l'Intelligence Économique (IE) et la veille économique deviennent des enjeux de survie, quel sens doit-on accorder aux possibles mises à mal des libertés quand circulent intensivement de l'information jusqu'à présent ouverte au sein des entreprises et dans leur environnement (concurrents, clients, salariés, etc.)? Quels sont les nouveaux usages de