" La peinture en rythmes "
Résumé
Supposée a-rythmique, puisque muette et immobile (cf. Le Laocoon de Lessing), il est montré que la peinture, quels qu'en soient l'époque et le style, a une assise rythmique essentielle qui se joue dans les rapports fond-forme, espace-cadre, figures-composition, lignes-couleurs, etc. Quatre oeuvres sont mises à contribution ( Lascaux, "Eliezer et Rebecca" de Poussin, "Noce juive au Maroc" de Delacroix, les vitraux de Conques de Soulages) et trois philosophes sollicités pour le montrer (Hegel, Meschonnic, Henri Maldiney).