Nouvelles mobilités et pratiques sociales : les Starbucks à Pékin
Résumé
The multinational coffee shop chain Starbucks has proved to be a pioneer in the United States, with the deployment of Wi-Fi access. Declaring itself to be an ethical company, it provides a non-smoking environment and non-alcoholic beverages and charges a fee for secure internet access, in the fashionable areas of big cities. Having first placed the company's economic model in the global context of new forms of mobility and of the development of the commercial opportunities they provide, the authors present the initial findings of research, carried out in April 2006, on the users of the Starbucks cafés in Beijing. The social practices observed reveal the need for access to distant services and a strong desire for local social interaction. These new areas of mobility, which are semi-public/semi-private spaces, have elements of both the SOHO and the meeting place.
La multinationale Starbucks s'est montrée pionnière aux Etats-Unis, avec le déploiement de l'accès Wi-Fi. Autoproclamée entreprise éthique, elle offre un espace non-fumeur, des boissons non alcoolisées et un accès Internet payant et sécurisé, dans les lieux « branchés » des grandes métropoles. Après avoir resitué le modèle économique de l'entreprise dans le contexte global des nouvelles formes de mobilités et du développement de leurs enjeux marchands, les auteurs présentent les premiers résultats d'une enquête (avril 2006) sur les usagers des Starbucks à Pékin. Les pratiques sociales observées révèlent des besoins d'accès à des services distants et un fort désir d'interaction sociale de proximité. Ces nouveaux territoires de la mobilité, espaces mi-publics mi-privés, tiendraient autant des SOHO1 que des lieux de rencontre.