Emilio Cecchi e Buster Keaton : l'esperienza di un mondo alla rovescia
Résumé
Cette contribution examine les trente années de réflexion cinématographique d'Emilio Cecchi, celle publiée dans les journaux et les revues et constituée de comptes rendus et d'approfondissements théorico-critiques, et celle, inédite, confiée à ses carnets, qui raconte le milieu du cinéma de l'intérieur. Cecchi, en effet, travaille pour la société de production Cines en tant que directeur de production pendant les deux années 1932-1933. Au cours de cette période, il mûrit la conviction que la véritable expérience cinématographique se produit sur le plateau, où les frontières entre la réalité et la fiction sont subverties. Cette perception particulière est résumée, pour l'auteur, dans la figure de Buster Keaton, le célèbre protagoniste de la comédie burlesque. Après l'avoir rencontré à Hollywood en 1931, Cecchi l'a représenté dans différents textes, mettant en évidence la dialectique du masque et du démasquement que l'acteur réalise à travers son propre corps même en dehors du film, apportant à la vie quotidienne cette qualité imaginaire et paradoxale que le plateau fait naître de manière transitoire.
Il contributo prende in esame la trentennale riflessione cinematografica di Emilio Cecchi, quella edita su giornali e riviste e consistente in recensioni e approfondimenti teorico-critici, e quella inedita, affidata ai taccuini, che racconta l'ambiente cinematografico dall'interno. Cecchi, infatti, nel biennio 1932-1933 lavorò per la casa di produzione Cines come direttore di produzione. Durante quel periodo, maturò la convinzione che la vera esperienza cinematografica si verifica nel set, dove i confini tra realtà e finzione vengono sovvertiti. Tale peculiare percezione appare sintetizzata, all'autore, nella figura di Buster Keaton, celebre protagonista della slapstick comedy. Dopo averlo incontrato ad Hollywood nel 1931, Cecchi lo ritrarrà in vari testi, esibendo la dialettica di maschera e smascheramento che l’attore realizza mediante il proprio corpo anche al di fuori del film, portando nella vita d’ogni giorno quel tanto di immaginario e paradossale che il set transitoriamente porta alla vita.
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