Le mémoire inédit intitulé « L’école empêchée. Blida et sa région 1944-1922 » (volume II), de 300 pages environ, s’intéresse au processus de scolarisation dans l’Algérie colonisée, et se veut une contribution à l’histoire de l’institution scolaire en contexte colonial. L’école primaire française est ici abordée dans ses marges - l’Algérie colonisée depuis le plan de scolarisation de 1944 jusqu’à l’indépendance- mais depuis une région qui est un centre en Algérie. Elle épouse les contours de l’arrondissement de Blida, au sein du département d’Alger, partiellement inscrit dans la plaine de la Mitidja, espace vitrine de la colonisation française. Cette étude se situe aux portes de la classe, et s’interroge davantage sur ce que l’on peut faire de l’école plutôt que ce que l’on y fait. Elle vise à saisir la complexité des facteurs qui empêchent l’école de se faire alors que le territoire prend « les chemins de la décolonisation », malgré les multiples projets de réformes qui se succèdent, devenant néanmoins enjeu politique majeur lors de cette dernière séquence de la présence française.