Access to finance and difference in family farm productivity in Benin: Evidence from small farms
Accès au financement et productivité de l'agriculture familiale au Bénin : cas des petites exploitations
Résumé
This thesis aims to research the determinants of access to finance for family farmers,
especially smallholders, and to analyze its impact on their agricultural productivity. The
research is applied to a database produced by the Agricultural Policy Analysis Program (PAPA)
from a survey of the 2016-2017 crop year. McFadden's (1974a) model served as a theoretical
framework for the empirical Logit model used to identify the determinants of access to
agricultural finance. Access to agricultural credit being the chosen financing indicator, the
results obtained depend significantly on savings, membership of a group, education, literacy,
the main objective of production, and main production. The results are also valid for
smallholders who cultivate less than one hectare, and remain practically the same if the
estimates are carried out with Probit. Smallholders have less access to credit than medium
and large farmers. The impact of access to agricultural credit on productivity was assessed
using the regime-change regression model or "Endogenous Switching Regression". This
evaluation reveals that access to credit has a positive impact on the productivity of
beneficiaries, with a productivity gain of 15%. Small farms manage to achieve a productivity
gain of 13%, that is to say one point less than medium farms and six points less than large
farms, which is a very appreciable performance, given their poor access to credit. These
results suggest the establishment of a public policy to mobilize local savings, and a mechanism
that encourages the regrouping of producers. Therefore, for a sustainable agriculture, it
would be important that the education and literacy rates in rural areas be raised. It would be
important for the State to set up a "national program for the development of family farming
in Benin", the main objective of which would be to promote, guarantee and ensure its
financing, so that it continues to increase agricultural growth and economic growth.
L’objectif visé dans cette thèse est de rechercher les déterminants de l’accès au financement
des agriculteurs familiaux, notamment des petits exploitants, et d’analyser son impact sur leur
productivité agricole. Les travaux de recherche s’appuient sur une base de données réalisée par
le Programme d’Analyse des Politiques Agricoles (PAPA) à partir d’une enquête sur la
campagne agricole 2016-2017. Le modèle de McFadden (1974a) a servi de cadre théorique du
modèle Logit empirique utilisé pour identifier les déterminants de l’accès au financement
agricole. L’accès au crédit agricole étant l’indicateur de financement choisi, les résultats
montrent qu’il dépend significativement de l’épargne, l’appartenance à un groupement,
l’instruction, l’alphabétisation, l’objectif principal de la production, et la principale production.
Les résultats valent également pour les petits exploitants qui cultivent moins d’un hectare, et
restent pratiquement les mêmes si les estimations sont effectuées avec le Probit. Les petits
exploitants accèdent moins au crédit que les moyens et les grands exploitants. L’impact de
l’accès au crédit agricole sur la productivité a été évalué à l’aide du modèle de régression à
changement de régime ou « Endogenous Switching Regression ». Cette évaluation révèle que
l’accès au crédit impacte positivement la productivité des bénéficiaires, avec un gain de
productivité de 15%. Les petites exploitations arrivent à réaliser un gain de productivité de 13%,
soit un point de moins que les moyennes exploitations et six points de moins que les grandes
exploitations, ce qui est une performance très appréciable, vu leur faible accès au crédit. Ces
résultats suggèrent la mise en place d’une politique publique de mobilisation de l'épargne
locale, et un mécanisme qui incite le regroupement des producteurs. Aussi, pour une agriculture
durable, serait-il important que les taux d’instruction et d’alphabétisation en milieu rural soient
relevés. Il serait important que l’Etat mette sur pieds un « programme national de
développement de l'agriculture familiale au Bénin » dont l'objectif principal serait de favoriser,
de garantir et d’assurer son financement, afin qu’elle apporte davantage à la croissance agricole
et à la croissance économique.
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THESE DE GODEFROY G. RAPPORTEUR 2 - +++++ final testée.pdf (5.27 Mo)
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