An Archipelago of Socioecological Relations. The Case of the Arcipelago de la Maddalena National Park (Sardinia) : An Anthropological Analysis of Environmental Policies
Un archipel de relations socioécologiques. Le cas du Parc National de l’archipel de la Maddalena (Sardaigne) : une analyse anthropologique des politiques environnementales
Résumé
This dissertation is about environmental policies' construction in Italy and focuses on the history and “life” of the National Park of the archipelago of la Maddalena, in Sardinia. More specifically, it observes the multiplicity of social actors and visions, characterizing the social, economic, and political life of protected areas. Thanks to a dialogue between different approaches – environmental anthropology, ecological anthropology, anthropology of politics and political ecology – this dissertation analyzes socioecological relations around protected areas, without isolating them from political dynamics. The interweaving between environmental issues and economic processes is a central character of this subject. To take into account those relations it is necessary to observe power dynamics and to focus on the politico-economical dimensions of environmental anthropologies. In this dissertation, national parks are a subject through which to look at forms and folds of environmental-state building. This approach wishes to contribute to acknowledge political aspects in human-environment relations, concerning both politics and policies.
Cette thèse porte sur la construction des politiques environnementales en Italie à travers l’histoire et la « vie » du Parc National de l’archipel de la Maddalena, en Sardaigne. En particulier, elle explore la multiplicité d’acteurs et de visions qui caractérisent la vie sociale, économique et politique du parc et de ses politiques. Grâce à la mise en dialogue d’approches et de perspectives différentes - l’anthropologie environnementale, l’anthropologie écologique, l’anthropologie des politiques et l’écologie politique – la thèse analyse les relations socioécologiques propres aux espaces protégés, sans les isoler des dynamiques politiques. De plus, les imbrications entre questions environnementales et processus économiques imprègnent le sujet étudié. Porter l’attention sur ces relations nécessite une prise en compte des dynamiques de pouvoir qui les traversent, et invite à mieux cerner la dimension politico-économique des anthropologies environnementales. Dans cette thèse, les parcs constituent un sujet à travers duquel observer et étudier les formes et les plis des processus de formation de la gouvernance environnementale étatique. L’approche choisi se propose de contribuer à la compréhension des aspects politiques des relations entre humains et environnement, sur le double plan des « politics » (politiques) et des « policies » (politiques publiques).